Ce texte est un hommage à l’Afrique et à son immense diaspora. "Noires sont les roses"
Poussières d'Empire

Poussières d'Empire
C'est en parcourant le monde que j'ai vu les poussières d'empires.
Le vent transporte leurs histoires et nous dit quelque chose.
Seul, au bord de la rivière, je me laisse à penser que je peux changer le monde.
Pour certains ce genre d'exercice n'est que pure folie,
Et pour d'autres il est l'essence même de l'espérance.
Parfois je suis comme une rose qui ne veut pas s'ouvrir.
Les lettres s'entassent, les unes après les autres et je ne veux pas les lire.
Et d'autres fois, je m'expose, je me livre tout entier.
J'ai peur de quitter ce monde sans lui avoir dit qui je suis.
Je viens de là où la terre est rouge et où l'on prie pour la pluie.
Je viens de là où l'on entend le chant des griots à la tombée de la nuit.
Des rives du Nil aux portes de Lalibela,
Nous sommes bien sur la terre de la reine de Saba,
Sur la terre des peuples Peuls, des peuples Bantous et du Maghreb.
Ici reposent les plus grandes histoires,
De Carthage à Tombouctou en passant par Méroé,
Le sable du désert se souvient...
Que reste-t-il vraiment de tous ces empires ?
Et qu'allons-nous faire de cet héritage ?
Pour celles et ceux qui se sont levés, puis qui sont tombés,
Aujourd'hui je pense à vous...
« Poussières d'Empire » ©
« Noires sont les roses »
Ce texte est un hommage à l’Afrique et à son immense diaspora.
Je ne suis qu’un grain de sable sur cette vaste plage, mais je fais le vœu de voir, un jour, l’Afrique s’élever au rang qui lui revient.
« Noires sont les roses »